La mère de la musique électronique : Delia Derbyshire

Delia Derbyshire (1937-2001), une Anglaise (bien sûr), est à l’origine des premières créations sonores sans instrument « traditionnel ». La mère de la musique électronique préférait manipuler avec brio des ondes sinusoïdales, des ondes carrées ou du bruit blanc. Elle a été la pionnière des sons électroniques avant le synthétiseur et a utilisé des oscillateurs, une corde pincée et la manipulation de bandes pour créer par exemple le thème emblématique de la série de S.F. « Doctor Who ». Voyez cette fascinante ar https://www.youtube.com/watch?v=qsRuhCflRyg

Enfant précoce et douée, elle disait que c’est la radio qui avait fait son éducation (Delia Derbyshire en conversation avec John Cavanagh, 4 octobre 1998).

Elle décide de travailler pour la BBC et crée la musique et le son de près de 200 programmes de radio et de télévision

Elle cesse de composer en 1975 avec deux bandes sonores pour les vidéastes Madelon Hooykaas et Elsa Stansfield sur leurs courts métrages Een Van Die Dagen (« One Of These Days ») en 1973 et Overbruggen (« About Bridges ») en 1975.

En 2001, elle revient à la musique, fournissant des sons utilisés comme matériau source par Peter Kember sur Sychrondipity Machine (Taken from an Unfinished Dream), un morceau de 55 secondes pour la compilation Grain: A Compilation of 99 Short Tracks, publié par Dot Dot Dot Musique en 2001. Dans les notes de la pochette, elle est créditée de « sons de papier liquide générés à l’aide de la synthèse sonore de Fourier basée sur des informations photo / pixel (B2wav – programme bitmap à son) ». Le morceau est sorti après sa mort et lui est dédié.

Le 20 novembre 2017, Derbyshire a reçu un doctorat honorifique posthume pour ses contributions notables à la musique électronique, par l’Université de Coventry, qui a également érigé une plaque honorant Derbyshire, sur leur bâtiment Ellen Terry. À côté se trouve une peinture murale représentant Derbyshire.

Voici un album entier de Delia, ultra psychédélique, sorti en 1969, que je trouve extraordinaire, érotique, sublime : « White noise, An Electric storm » https://www.youtube.com/watch?v=2jLa7eEaFjk

Cela fait un paquet d’années que je ressentais sa présence, je voulais lui accorder un article, cela va de soi. Une façon de rendre hommage à celle que l’on peut considérer à juste titre comme la mère de la musique électronique.

Vibratoirement,

Anna Chill ©Technosphere

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Secrets de druidesse : la magie de l’Achillée Millefeuille

Cette belle plante à l’aura exceptionnelle guérit par sa simple présence. Elle est l’une des plantes solaires et sacrées de cette période du solstice d’été. Je vous donne les moyens de vous guérir et de vous protéger grâce à cette plante merveilleuse.

Anna Scheele, naturopathe et énergéticienne. RDV à distance ou en Bretagne. Mail : inspifree@protonmail.com

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harcèlement médical, soutien à Master D, Deeder Zaman, 1er MC d’Asian Dub Fondation

Lettre au public de Deeder Zaman :

Chers Madame, Monsieur,

J’aimerais attirer votre attention sur Saidullah Deeder (Deedar) Zaman.
Il s’agit d’un homme bengali de 44 ans né à Londres, en Angleterre. Il est la dernière personne à penser qu’il est vous, après Adam, Noé, Abraham et David.

Saidullah (Deeder Zaman est son nom d’artiste. Il s’appelait auparavant Master D) était le chanteur original du groupe Asian Dub Foundation et a fait de nombreuses tournées dans le monde.

Il a travaillé avec l’organisation Campaign Against Racism and Fascism, l’organisation Miscarriages of Justice (libérant Satpal Ram lors d’une campagne longue et difficile), le National Civil Rights Movement, Children With AIDS Charity et Womens Crossroads ainsi que Mens Payday. Il a fait lui-même une tournée au Brésil pour Galdino, un éminent militant des droits des autochtones qui a été incendié par des racistes et qui est décédé des suites de ses brûlures.


Saidullah n’a jamais été malade mental et s’est plutôt occupé de tout le monde dans les années 80, 90 et 2000. Il est le cerveau de cette époque. Parce qu’il s’est occupé de vous à cette époque, et surtout en 2004, il a été admis et admis à l’hôpital psychiatrique du Newham Center for Mental Health.


Saidullah est quelqu’un qui se sentait vivant, quelqu’un qui s’épanouissait.

Il est enfermé par l’établissement de santé mentale depuis le début de 2004 et a enduré entre ses mains des choses inimaginables.


Il a été admis 42 fois et se retrouve sous médicaments depuis 19 ans et demi. Si vous entrez dans le système de santé mentale en tant que personne qui n’a jamais été malade, vous ne pouvez être admis que pendant 14 ans et recevoir des médicaments pendant 16 ans, ce qui en soi en dit long.

Il n’a jamais été soigné correctement. Il réside actuellement dans un foyer pour malades mentaux. Il a reçu des médicaments antipsychotiques sous de nombreuses formes. Il n’est pas nécessaire qu’il prenne ces types de médicaments car il n’a jamais été malade.


Il est délibérément harcelé par le personnel de l’établissement et par son personnel d’hébergement de soutien comme par le public. Il est insulté et traité comme s’il n’en valait pas la peine.
Il a également été battu, détenu et admis par la police pour avoir été perçu comme un malade mental. Il a également été battu par le personnel de l’hôpital.

Saidullah a pris 15 médicaments différents à ce jour.


Il reçoit une injection une fois par semaine par son Care-Coordinator….. Kola….. C’est illégal.

Nous devons faire campagne pour qu’il ait son propre coordinateur de soins et pour soulever le fait que son coordinateur de soins lui fait une injection illégale.


Il prend du Zuphenpentixol Deconate depuis mai 2017 (les gens l’appelaient Zoo-man pour comprendre pourquoi les gens s’en prenaient à lui, notez Zu dans le nom du médicament. Sa mère Halima, elle a également été admise quand elle était vivant, notez le nom Hali-peridol) et n’est autorisé à recevoir ce… médicament que pendant quatre ans. Il a pris le même médicament (étant sur Clopixol après Zuphenpentixol Deconate et est maintenant sur Zuclopenthixol. Notez le H dans thix, il utilise la littérature anglaise contre vous) pour la septième année consécutive, c’est également illégal. Encore une fois, il n’est autorisé à recevoir ce médicament que pendant quatre ans. Son médecin en est responsable. Son CMHT actuel ne parles-tu pas à son ancien est CMHT et inversement, aucun papier n’est échangé. Son médecin actuel n’est pas aussi professionnel qu’elle est censée l’être parce que le système a tellement endommagé Saidullah que quelqu’un l’a amenée. C’est un événement habituel pour Saidullah et son équipe…

Il ne sait pas qui il est parce qu’il se bat. Il pense qu’il est toi.

C’est quelqu’un qui a été étiqueté comme étant quelqu’un qui est fou, Quelqu’un qui se bat, Quelqu’un qui a commencé… Quelqu’un qui est gay, bien qu’il soit hétéro et victime d’intimidation par le public.
Il avait sa propre maison, mais parce qu’il a été hospitalisé, il l’a perdue.

Ce n’était qu’un enfant qui travaillait avec acharnement.

Il fait des prestations qui ne lui permettent pas de passer la semaine. Il ne mange jamais. Il souhaite avoir son propre logement… Nous aimerions parler au seul responsable des avantages sociaux sur les deux questions…

Nous sommes en train de collecter des fonds pour Saidullah, si vous avez des idées, n’hésitez pas à nous en faire part.

Saidullah a été transféré à l’hôpital psychiatrique d’Abberdale à Waltham Forest en 2005, puis réadmis au Newham Center for Mental Health, la même année.
Récemment, Saidullah a été transféré à Waltham Forest alors que Newham manquait d’espace d’hébergement assisté et a récemment été admis deux fois après n’avoir pas été admis pendant quatre ans à l’hôpital psychiatrique de Goodmayes.

Son cas est une parodie complète et doit désespérément être examiné car le système continue de le déchirer derrière le dos de tout le monde. C’est ce qu’ils lui ont fait. Il ne sait pas qui est… Que pouvons-nous faire ? S’il vous plaît, faites quelque chose, même si vous ne le souhaitez pas…


CMHT Stratford et le Jane Atkinson Centre à Walthamstow sont ses équipes actuelles de santé mentale communautaire.
Veuillez visiter http://www.free-deeder.org pour signer la pétition (ce site n’est pas encore en place et le nom du site peut changer).

Veuillez écrire SVP à :

Son médecin. Dr Viall Ambrose au Jane Atkinson Centre à Walthamstow dans l’est de Londres, Waltham Forest.

Son médecin clinicien. Dr John Samuel au Gp Harrow Road à Leytonstone, dans l’est de Londres.

Sa coordonnatrice des soins Kola Owodimilehin au Jane Atkinson Centre.

Responsable des avantages sociaux, John Turnbull au Bureau des avantages sociaux.

CMHT Stratford à Newham, dans l’est de Londres.

Le Centre Jane Atkinson à Walthamstow.

Claire au Bureau de la santé mentale de l’hôpital psychiatrique Newham Center for Mental Health (NCMH).

Son assistante sociale Debbie Ogunfowokan à Newham Dockside

Son ancien consultant David Baillie au Newham Center for Mental Health.

Ses consultants actuels sont le Dr Pura Madan au Goodmayes Hospital, Picasso Ward et le Dr Adeeko au Goodmayes Hospital, Monet Ward.

Directeur d’hôpital et matrone moderne au Newham Center for Mental Health, tous les services sauf le service des personnes âgées.

Directeur d’hôpital et matrone moderne à l’hôpital psychiatrique Goodmayes, à la fois Picasso et Monet Wards.
Le Bureau de la Loi sur la santé mentale.

Le Premier ministre.

Roi, Charles.

Son avocate, Suzette Jervier.

Saidullah Deeder Zaman à : DeedarZaman@Gmail.Com

Cette lettre a mis 19 ans et demi à être écrite. Personne n’a jamais pris l’initiative de l’écrire à part Saidullah parce que j’ai été balloté pendant tout ce temps, c’est tout. Vous pouvez me trouver en ligne sur Deeder & Deedar Zaman.

www.free-deeder.org (non actif pour le moment).

son facebook : https://www.facebook.com/deeder.zaman.music
sa page soundcloud : https://soundcloud.com/deedarzaman

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Déplacement du pôle nord magnétique : un retournement imminent

Le pôle Nord magnétique se décale de plus en plus vite vers la Sibérie et le 40° degrés parallèle. Depuis quelques années, il se déplace du Canada vers la Sibérie, et de plus en plus rapidement, à tel point que les merdias commencent à en parler. L’inversion n’est pas un phénomène neuf, car à partir d’empreintes magnétiques incrustées dans des pierres, nous savons que durant les 20 derniers millions d’années, le nord et le sud magnétiques ont basculé tous les 200 000 à 300 000 ans. Une nouvelle inversion provoquerait une période intermédiaire chaotique pour les systèmes de communication et de navigation mais aussi pour le climat et tout le Vivant d’une façon globale, sans oublier l’impact sur les consciences.

On observe que le pôle nord magnétique a parcouru une plus grande distance pendant les 30 dernières années que pendant les 150 ans précédents !

A quoi sert le pôle nord magnétique ?

On l’utilise pour créer les cartes de navigation aérienne et maritime, il sert de repère aux oiseaux migrateurs, aux boussoles, aux smartphones. « Depuis le milieu des années 1990, le pôle Nord magnétique, vers lequel pointent les aiguilles des boussoles, se déplace de 55 km/an en moyenne en direction de l’Est. Une bougeotte inédite, puisque avant cette date, son déplacement n’était que de 15 km/an en moyenne. Le champ magnétique de la Terre peut donc « appuyer sur l’accélérateur », et parmi les phénomènes à l’origine de cette accélération, des variations très rapides et imprévisibles du champ magnétique, que les géophysiciens appellent des « secousses magnétiques ». (Science et Avenir)

Les scientifiques savent donc très bien que les pôles magnétiques sont en train de migrer à toute vitesse, et ils commencent à en parler, voir liens en fin d’article (1) .

En ce moment, on voit une progression de plus de 8 km par mois…

Nous sommes dans la phase de croissance puis arrivera un point de rupture. Nous arrivons au point de rupture… Nous sommes à quelques kilomètres de la barre des 40°. Il se peut que d’ici QUELQUES MOIS CE POINT DE RUPTURE PUIS DE BASCULEMENT SOIT ATTEINT. RESPIREZ BIEN… Voilà… Relax Max et donc, à ce stade, la planète sera face aux vents solaires et énergies cosmiques, toute la technologie électronique et électrique va griller ou fondre, ne pouvant supporter les charges électromagnétique dues à l’inversion. Nous ne sommes plus dans un globe « fermé », nous savons que les couches isolantes de notre planète (magnétosphère , héliosphère et ionosphère ) sont toutes rompues… (Vérifiez par vous-mêmes chers lecteurs, à l’aide d’un moteur de recherche).

Cela rejoint la notion actuelle de dévoilement qui est le vrai sens du mot « apocalypse » : dévoilement, levée des voiles, apparition de la vérité enfin perçue par l’Humanité.

Pourquoi ce déplacement du pôle Nord magnétique ?

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Anna Scheele pour ©Technosphere ©TKSF 2022 Merci pour vos dons et abonnements qui me rémunèrent ❤

(1) Les médias qui commencent à en parler, voici par exemple le National Geographic https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2021/08/le-pole-nord-magnetique-se-deplace-plus-rapidement-que-prevu

ou encore Conso Globe https://www.consoglobe.com/pole-nord-magnetique-russie-cg Notre Planète infos https://www.notre-planete.info/terre/poles-magnetiques-carte.php Sciences et avenir https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/geologie/pourquoi-le-pole-magnetique-de-la-terre-se-deplace-t-il_156175

Je lis, je soutiens MERCI

❤

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4 façons d’échanger de l’énergie avec un arbre

Il existe différentes manières d’entrer en contact avec un arbre mais d’abord il est bon de le saluer intérieurement avec respect et lui demander s’il veut bien communiquer avec nous, vous sentirez la réponse de façon très douce, discrète et bien sûr, c’est presque toujours « oui ». Veillez à choisir un arbre qui vous attire, dont l’allure est saine plutôt qu’un arbre tout tordu voire mort, cela se comprend facilement. Je vous conseille ensuite de varier les arbres, ainsi vous ressentirez peu à peu de façon plus précise que l’énergie des arbres diffère selon la taille, l’espèce, l’endroit…

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Je vous indique le lien vers mes prestations sur la page d’accueil du site : https://technosphere.live/. Vous y verrez mes tarifs et les moyens de me contacter (je soigne gratuitement les gens sans revenus).

Vous pouvez aussi acheter mes livres sur la petite boutique en ligne: https://technoshop.geekoz.fr/ ou ma musique électronique qui contient souvent des fréquences sacrées de guérison https://annascheele.bandcamp.com/ (article sur les fréquences de guérison https://technosphere.live/2020/07/24/de-la-techno-guerisseuse-un-album-base-sur-les-frequences-sacrees/).

Je consulte par téléphone ou en RDV en Bretagne.

Soyez bénis, remerciés, protégés,

Anna

©Technosphere

Le plein essor inspirant des éco-lieux

Chaque jour, des gens de tous âges et de tous horizons sociaux décident de redonner un sens à leur vie en créant ou en rejoignant un « éco-lieu ». Il va sans dire que la crise sanitaire actuelle et ses abominables confinements ont accéléré la prise de conscience : le besoin de vivre plus proche de la nature s’est révélé de façon évidente et pressante.

La chute du modèle sociétal actuel est bien entamée et beaucoup de gens se rendent compte que nous allons droit dans le mur à continuer sur ce même modèle qui semble fonctionner à l’envers en malmenant et tuant la sphère du Vivant.

Après avoir été maintenus sous hypnose collective via notre éducation, les médias, le rythme effréné, des êtres humains se réveillent et décident de quitter une vie qui n’a plus de sens : perdre sa vie à la gagner, enchaîner des heures et des heures de travail pour se retrouver quand même dans le rouge, ne pas voir ses enfants grandir, être dépendants d’énergies non renouvelables, se sentir esclave, consommateur, en stress permanent, soumis à des puissances qui nous dépassent amplement… Vivre sans cohérence avec la Terre…

Ainsi naît le désir d’un retour au bon sens, à la Nature, à la sobriété heureuse dont parle le formidable Pierre Rabhi (http://www.pierrerabhi.org/). Nul besoin de vivre en communauté pour être sobre et heureux, cependant mutualiser nos talents et nos ressources est extrêmement intelligent.

En France, on dénombre de plus en plus de ces « oasis » qui font sens : ils sont plus de 1000 ! Ces éco-lieux, éco-villages, éco-hameaux, éco-quartiers, éco-collocations attirent chaque jour plus de jeunes, de mamans solos, de familles entières, de personnes seules, de personnes âgées. Ils sont prêts à tout quitter pour vivre autrement, en harmonie avec le vivant, qu’il soit animal, humain, végétal, minéral. Beaucoup ont souffert de la société « conventionnelle » et ont travaillé sur eux-mêmes afin de trouver des solutions. Beaucoup savent que le modèle actuel « standard » est voué à mourir. Alors on change.

Le plus souvent, les gens qui quittent leur mode de vie sont en quête d’une vie en lien avec la Terre et portent des valeurs « mère-veilleuses » de conscience du vivant, d’autonomie au sens large, de solidarité. Beaucoup proposent d’aider gratuitement le temps d’un hébergement, sur le modèle du woofing. Ainsi, certains font le tour de France ou d’Europe des éco-lieux afin de trouver celui qui va les inspirer, apprennent les techniques d’éco-construction, d’habitats légers, de permaculture, de communication non violente, etc. Il y a une telle masse de créativité que l’inspiration germe facilement, les gens s’affinent dans leurs projets, dans leurs connaissances d’eux-mêmes et donc dans leur spécialités. De gens se forment à toutes sortes de techniques : le nouveau monde est en plein accouchement.

En même temps le phénomène n’est pas nouveau : déjà dans les années 1960 on avait observé l’émergence de mouvements communautaires plus ou moins hippies. Aujourd’hui, certains lieux sont centrés autour d’une école, comme en Ardèche, au Hameau des Buis https://hameaudesbuis.com/ D’autres sont des villages urbains comme le village vertical à Villeurbanne qui est une coopérative d’habitants https://www.village-vertical.org/ D’autres encore sont des ZAD, des squats, des communautés religieuses ou des fermes. Il existe aussi des communautés anarchistes, des regroupements de thérapeutes, d’artistes, tout est envisageable, à l’image de la diversité humaine, sauf les sectes bien sûr. (Moi je rêve parfois d’une communauté mobile festive et créative autour de la musique et des plantes médicinales 😉 )

Leur point commun cependant est d’avoir su faire coïncider une utopie, une conscience du Vivant avec une réalité de terrain. En général, monter un projet demande quelques années. Il existe même des professionnels, des businessmen qui créent des projets « clés en main » à l’image du projet EWA Farm qui présente un modèle systémique, des éco-lodges et des zones forestières gérées conformément aux objectifs fixés dans le programme REDD+ des Nations Unies. Ce sont des avocats, ingénieurs, architectes qui proposent aux pays de leur vendre leur projet de villages, autonomes à tous points de vue (eau, alimentation, énergie). Il leur manquera l’aspect humain : en effet, on ne peut garantir le succès d’un modèle systémique : il faut la tribu cohérente et le lieu qui correspondent.

Pourtant, il est vrai que se faire aider dans la création de son projet est bien utile pour les aspects, techniques, juridiques, financiers. Certains se regroupent en SCI, en associations, en micro-fermes, en coopératives. Ailleurs, chacun est propriétaire de son habitat mais les habitants partagent des lieux communs : atelier, potager, machine à laver, outils, véhicule… Tout dépend de la taille du lieu, de son rapport à la propriété, des objectifs poursuivis, de la philosophie des habitants…

Pour conclure, je pense que ces lieux décroissants représentent un modèle cohérent et qu’ils sont une belle façon d’être (r)évolutionnaire aujourd’hui face à une dictature rampante et à l’effondrement qui se déroule sous nos yeux. Vivre en harmonie avec le vivant, récupérer notre bon sens et notre humanité sont des clés de survie dans un Occident moribond. Il n’y a ensuite plus qu’un pas à franchir pour être vraiment révolutionnaire : enterrer sa carte d’identité et se relier à un réseau de type « One Nation » ou toute autre gouvernance indépendante afin de ne plus avoir de liens toxiques avec l’administration mafieuse de notre pays. On peut rêver, non ?

Anna Scheele ©Technosphere

https://www.colibris-lemouvement.org/magazine/tour-france-ecolieux

Exemple de groupe Facebook autour de ce thème, plus de 60 000 personnes y sont inscrites ! Et tous les jours de nouveaux projets sont présentés et de nouvelles personnes cherchent un éco-lieu à intégrer ! https://www.facebook.com/groups/1507191902900251

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Cannabis : CBD ou THC ?

Beaucoup de clients et d’amis me parlent du cannabis en me demandant si cela est vraiment une plante miraculeuse. Alors bien sûr, ils me demandent cela à moi, grande amoureuse du chanvre, donc ma réponse est sous entendue. Pourtant, je modère mes réponses car le THC ne convient pas à tout le monde, ni le CBD d’ailleurs, et encore plus fascinant : il semble que les deux molécules soient complémentaires !

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Amicalement, Anna Scheele ©Technosphere

Merci à Sandrou Krashou Suricate pour la photo de couverture, elle est une peintre très proche de la nature qui peint beaucoup le monde animal mais aussi végétal, avec justement un amour partagé avec moi pour cette plante magicienne qu’est le Chanvre. Voici le lien vers la page Facebook de cette artiste : https://www.facebook.com/Hardy.sandrart/

Toile de Sandr’art

Sources :

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Comment se protéger des énergies négatives en 2 secondes

Cette technique énergétique est très puissante, simple et de plus en plus efficace au fur et à mesure des utilisations.

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Nantes devient un potager XXL !

25 000 m² répartis sur 50 sites de la ville de Nantes ont été bichonnés pour recevoir semis et plants. Des serres, des jardins partagés, des zones de gazon inutiles sont ensemencés…Peut-être bientôt des fraises cours Cambronne et des patates aux Douves du château, une touffe de persil devant le bahut et des haricots derrière la gare ? C’est bien l’idée qui a germé au sein des locaux du SEVE (service des espaces verts de la ville) et du CCAS (centre communal d’action sociale).

Baptisé « Paysages Nourriciers« , ce projet est né de la situation liée au covid 19 : « La crise a précipité de nombreux foyers dans la précarité : perte d’emploi, de salaire, détresse sociale et alimentaire… Les associations d’aide alimentaire, qui voient affluer de plus en plus de familles n’ayant plus les moyens de se nourrir et d’accéder à une alimentation saine et de qualité, tirent la sonnette d’alarme », explique Johanna Rolland, maire de Nantes. (Journal « Métropole de Nantes »).

L’alarme a bien été entendue : « Plutôt que de créer un événement sur un seul site, comme souvent l’été, on s’est dit qu’on avait un rôle à jouer dans cette période pas simple », raconte Romaric Perrocheau, responsable du SEVE, au journal Ouest France.

Le projet est d’envergure. Au total, le SEVE espère ramasser 25 tonnes de légumes qui seront distribués aux familles en difficulté via notamment la Banque alimentaire, le Secours populaire, les Restos du cœur et les associations de quartier.

Nantes devient la seule ville à ma connaissance à posséder un potager aussi immense, même Paris ne lui arrive pas à la cheville avec son projet de « plus grande ferme urbaine au monde » d’une surface de 14.000 m2 sur le toit du nouveau hall du Parc des Expositions au coeur du 15ème arrondissement. D’autant que le projet parisien n’a rien de solidaire car il sera géré par des maraîchers qui vendront leurs produits.

Ainsi, à Nantes, « environ 1 000 foyers pourraient recevoir environ 25 kg de légumes chacun, au fil des récoltes. Selon les variétés, les légumes seront récoltés entre juillet et octobre, avec le soutien des habitants volontaires et de bénévoles d’associations nantaises. » (Journal « Métropole de Nantes »).

Et cerise sur le gâteau, plusieurs jardins partagés s’engagent également à offrir leurs surplus de légumes. Elle n’est pas splendide la nature humaine parfois ?

Au total, à Nantes, ce sont donc 50 lieux de production répartis dans les 11 quartiers de la ville qui accueilleront ces potagers solidaires. Autre merveille : tout est naturel et local, sans aucun pesticide, garantit le SEVE qui s’est fait conseiller par des spécialistes de la permaculture pour mener à bien cette opération solidaire. Au total, 10 000 plantes potagères sont plantées en ce moment ! Pour télécharger la carte des 50 sites des « Paysages nourriciers » c’est ici.

Et attendez ! Pour parfaire le tout, Nantes a aussi mis en place un système de collecte des déchets organiques et de composteurs collectifs ce qui allège les poubelles tout en créant du compost afin d’enrichir toutes ces cultures. Ah ! C’est merveilleux !

Cependant, l’idée n’est pas nouvelle

Surtout dans la ville de Nantes qui compte déjà beaucoup de jardins partagés et d’associations comme Incroyables Comestibles Nantes ou Ça pousse en Amont ou encore Collectif Permaculture 44.

Elle est encore moins nouvelle si l’on observe l’Histoire. En effet, la gestion en commun de terrains vacants fut souvent dictée par des périodes de crises économiques et des guerres : évoquons les « Liberty Gardens » de la 1ère guerre mondiale et les « Victory Gardens » de la 2ème guerre mondiale. Encore plus tôt, au Moyen-âge, en Europe, toutes les terres étant détenues par des Seigneurs, des communautés de villageois se rebellent et se rassemblent sur des terres collectives afin de défendre leurs droits d’usage.

Plus proche de nous dans le temps, c’est aussi ce que firent des mères de famille anglaises en détresse, en 2008, à Todmorden, une ville industrielle ruinée de 14 000 habitants au nord de Manchester. Sur fond de grave crise économique, ces mamans bien inspirées décidèrent d’agir sur le front crucial de la nourriture en créant les « Incroyables comestibles« , ces fruits et légumes cultivés localement par l’ensemble des habitants en pleine ville ! Chaque citoyen entretient bénévolement un carré de terre pour la collectivité et se sert donc gratuitement. En trois mois, la petite ville devient autosuffisante en légumes !

Officiellement apparus en France en 2011, les « Incroyables comestibles » français sont exportés par François Rouillay, séduit par l’idée de partage après une visite à Todmoren. Depuis, des dizaines de communes ont rejoint le mouvement à Lyon, Marseille ou Chartres, j’ai même vu des plants de tomates en libre service au bord d’un trottoir à Douarnenez, au fin fond du Finistère. Autonomes et participatifs, les potagers urbains offrent une nouvelle vision de la consommation…

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©Incroyables comestibles

L’agriculture urbaine, l’avenir des villes

Potagers verticaux, aquaponie, espaces urbains en friche transformés en potagers, toits plats aménagés voilà autant d’idées dont s’emparent de plus en plus les associations, les élus, les spécialistes de l’agriculture urbaine, les architectes paysagistes afin d’anticiper pénurie alimentaire éventuelle et crise économique toujours bien présente. Privilégier les circuits courts, recréer du lien social, les avantages valent plus cher que de l’or. En terme d’infrastructure, les potagers peuvent aussi servir la ville : à New York, l’agriculture sur les toits est rémunérée par la municipalité au nom de ses effets sur l’écrêtage des pics de ruissellement de l’eau de pluie…En d’autres termes, l’agriculture sur les toits évite de changer la taille des tuyaux de la ville !

Ces projets n’ont donc rien de « bobos » comme ils ont pu être définis par le passé mais sont intelligents, solidaires, bienveillants. Cela est un rêve pour moi qui utilise souvent le slogan « Just green it » et qui en ai fait un morceau techno l’an dernier Clip par Merlin basé sur un jeu vidéo que vous reconnaîtrez peut-être 😉 « Just green it »

Nous ne pouvons qu’espérer que nos villes seront de plus en plus nombreuses à adopter ce genre d’initiatives. C’est de cela dont nous avons besoin : de nourriture saine, d’amplitude financière, de proximité sociale, d’ancrage à la terre, d’exercice physique…

Anne de Bretagne, du haut de sa tour nantaise, est certainement très fière de voir sa population se préparer à vivre dans l’abondance.

Anna Marguerite Scheele ©Technosphere 2020