La mère de la musique électronique : Delia Derbyshire

Delia Derbyshire (1937-2001), une Anglaise (bien sûr), est à l’origine des premières créations sonores sans instrument « traditionnel ». La mère de la musique électronique préférait manipuler avec brio des ondes sinusoïdales, des ondes carrées ou du bruit blanc. Elle a été la pionnière des sons électroniques avant le synthétiseur et a utilisé des oscillateurs, une corde pincée et la manipulation de bandes pour créer par exemple le thème emblématique de la série de S.F. « Doctor Who ». Voyez cette fascinante ar https://www.youtube.com/watch?v=qsRuhCflRyg

Enfant précoce et douée, elle disait que c’est la radio qui avait fait son éducation (Delia Derbyshire en conversation avec John Cavanagh, 4 octobre 1998).

Elle décide de travailler pour la BBC et crée la musique et le son de près de 200 programmes de radio et de télévision

Elle cesse de composer en 1975 avec deux bandes sonores pour les vidéastes Madelon Hooykaas et Elsa Stansfield sur leurs courts métrages Een Van Die Dagen (« One Of These Days ») en 1973 et Overbruggen (« About Bridges ») en 1975.

En 2001, elle revient à la musique, fournissant des sons utilisés comme matériau source par Peter Kember sur Sychrondipity Machine (Taken from an Unfinished Dream), un morceau de 55 secondes pour la compilation Grain: A Compilation of 99 Short Tracks, publié par Dot Dot Dot Musique en 2001. Dans les notes de la pochette, elle est créditée de « sons de papier liquide générés à l’aide de la synthèse sonore de Fourier basée sur des informations photo / pixel (B2wav – programme bitmap à son) ». Le morceau est sorti après sa mort et lui est dédié.

Le 20 novembre 2017, Derbyshire a reçu un doctorat honorifique posthume pour ses contributions notables à la musique électronique, par l’Université de Coventry, qui a également érigé une plaque honorant Derbyshire, sur leur bâtiment Ellen Terry. À côté se trouve une peinture murale représentant Derbyshire.

Voici un album entier de Delia, ultra psychédélique, sorti en 1969, que je trouve extraordinaire, érotique, sublime : « White noise, An Electric storm » https://www.youtube.com/watch?v=2jLa7eEaFjk

Cela fait un paquet d’années que je ressentais sa présence, je voulais lui accorder un article, cela va de soi. Une façon de rendre hommage à celle que l’on peut considérer à juste titre comme la mère de la musique électronique.

Vibratoirement,

Anna Chill ©Technosphere

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