Merlin, tu as passé plusieurs mois sur les routes d’Asie du sud-est. Quel sont les plus grands chocs culturel que tu as vécu ?
Les Bouddhistes qui se baladent dans les rues, les cafards géants et la chaleur.
Est-ce que la France, tes amis, la famille t’ont manqué ?
Non car il y avait tellement de choses à voir qu’on ne vit pas dans le passé.
Cite 3 spécialités culinaires que tu as adoré.
Les cafés au caramel et les rouleaux de printemps du quartier de Sam Sen Road à Bangkok et la nourriture indienne qu’on trouve partout et qui est succulente. Parfois on en avait marre des « soupes de nouilles » (un des plats principaux) car comme on est végétariens on nous les servait avec quelques végétaux. Bref, on s’est tellement régalé chez les Indiens que quand je suis rentré j’ai cuisiné un « Aloo Palak », c’est une spécialité indienne à base d’épinards, de tomates et de pommes de terre.
Cite les aliments d’Asie qui t’ont le plus surpris.
Les larves et les sauterelles en Thaïlande (franchement, ça ne me tentait pas du tout) et les mini poulpes au Vietnam que j’ai goûtés et que j’ai aimés !
Nous trouvons facilement un piroguier pour nous emmener sur l’île de laquelle il est possible d’admirer la plus grande cascade au monde. Nous l’entendons de loin. Elle nous apparaît, magistrale, dans une splendeur rare. Il paraît qu’ici se noient les mauvais esprits et je pense en avoir noyé quelques uns qui ne risquent plus de réapparaître. Tant pis pour eux, tant mieux pour nous. Comme par miracle, des balançoires pour 2 personnes n’attendent que nous juste en face de la cascade. C’est surréaliste de se balancer ainsi innocemment quand le monde part en sucette mais franchement que faire d’autre à ce moment là ? Parfois, dans la vie quotidienne, nous sommes impliqués dans tellement de préoccupations extérieures à nous mêmes que nous oublions de nous retrouver nous-mêmes et de prendre le temps pour tout. Depuis que nous sommes sur la route, il n’y a que le présent qui compte.
Au retour, chance ultime : le coucher de soleil sur le Mékong qui s’étire, calme ou fougueux parfois, toujours très beau, enfin carrément somptueux oui.
26 février
Nous suivons les précieux conseils de notre pote indien du Banana Leaf qui nous a bien aiguillés pour le passage de la frontière cambodgienne qui est pleine de pièges.
Nous sautons dans une pirogue avant 8 heures du matin afin de rejoindre la station de tuk tuk et nous arrivons dans le marché matinal où nous goûtons encore l’un de leur excellent café avec du pain (héritage colonial) et des fruits. La banque ouvre, j’échange nos 2 millions de kips contre…des dollars. Au Cambodge, c’est la monnaie la plus courante comme des voyageurs nous l’avaient expliqué. Je choppe un tuk tuk qui est d’accord pour nous déposer à la frontière. Il veut bien nous conduire à un prix normal mais souhaite patienter car il ne peut s’avancer à moins de 5 km à moins d’attendre l’heure à laquelle les policiers ne sont pas en faction. Du coup, on attend en prolongeant le petit déjeuner. Derrière le marché, au fond se trouve le stand de viande. J’ai failli vomir quand j’ai trébuché sur une machoire de buffle ensanglantée. Des pattes de poulet dans des bassines, des viscères, des morceaux gras, mous, roses, puants, disposés en montagnes recouvertes de mouches. On attend, on attend, on attend. Enfin à 10 heures, on s’asseoit dans sa machine diabolique : un scooter avec une banquette soudée à droite.
Il semble inquiet et pour cause : si la police nous voit à moins de 5 km de la frontière, il reçoit une amende de 300 000 kips, c’est à dire 30 euros, une somme énorme pour les Laotiens qui ne gagnent que 100 euros en moyenne par mois…Moi je suis confiante. Nous repassons aux waterfall énormes, nous attendons encore mais on rigole bien avec lui, nous partageons nos victuailles, je fume mon dernier tarpé car au Cambodge je ne sais pas si c’est autorisé comme au Laos. Nous repartons. Il téléphone parfois. La voie semble dégagée, libre. C’est parti pour les derniers kilomètres au Laos. J’ai une petite peine à cause de tous ces petits gosses rencontrés, et leurs parents, les papas dorloteurs, les rires, la simplicité, nous sommes presque tous les mêmes au fond, nous les humains, nous aimons nos proches, nous cajolons nos gosses, et nous tentons de survivre.
La frontière se profile, notre chauffeur regarde sans arrêt derrière.
Qui n’a jamais été gêné dans sa vie de couple par le comportement de son/sa partenaire sur Facebook ? Le réseau social le plus utilisé au monde semble avoir un gros impact sur nos vies sentimentales. Mais que se passe-t-il en fait ? Quels comportements nous exaspèrent ? Quels types de pressions nous pourrissent parfois la vie ?
Ξ Fabebook, un lieu à haut risque
C’est presque une alerte rouge qu’il faut lancer ! En effet, dans notre sondage, près de 50% des personnes avouent avoir déjà ressenti une grande attirance pour quelqu’un sur Facebook et pire, 34% ont physiquement rencontré cette personne !
Vous êtes aussi presque 50 % à penser que Facebook met en danger le couple. Vous êtes carrément plus de la moitiéà vous disputer à cause de lui…Cela est confirmé par les faits, par exemple, en Angleterre, le cabinet d’avocats Lake Legalaffirme que Facebook est évoqué dans 33% des procédures de divorce ! [Source LCI http://www.lci.fr/societe/facebook-responsable-dun-divorce-sur-trois-1520707.html].
En effet, beaucoup de tensions et de jalousies dans le couple naissent de l’utilisation du réseau. Que penser de ce nouveau contact (ou pas) qui like systématiquement votre chéri(e) ? Et pourquoi votre partenaire raconte-t-il autant votre vie privée sur Facebook ? Et au fait, avec qui elle «tchate» depuis une heure ? Les raisons d’éprouver suspicion et jalousie sont démultipliées…
Forcément, avec Facebook, se trouver des affinités, échanger, se parler régulièrement et finalement devenir proches n’a jamais été aussi simple. Mais les risques sont lourds : cacher des relations à son conjoint, idéaliser des gens, ressentir une obsession pour quelqu’un…En plus, Facebook nous incite à étendre notre réseau en nous suggérant de nouveaux « amis », c’est sans arrêt que nous sommes en situation de rencontre.
Ξ Quelles pressions exactement ?
S’il n’existe pas une confiance solide au sein du couple établi, Facebook va en révéler toutes les fragilités.
La principale pression tourne autour de la surveillance. En effet, vous êtes très nombreux à signaler le « tracking » comme étant la chose la plus gênante en couplesur Facebook. Cela est directement lié à la jalousie que génère la facilité avec laquelle nous pouvons tisser de nouveaux liens, converser avec des ex, fantasmer sur des photos…Parallèlement, par peur d’éveiller cette jalousie, certains se retiennent de s’exprimer librement, une auto-censure afin de ne pas éveiller les soupçons ou par crainte de la réaction de leur partenaire.
Le conjoint ne réagit pas à vos publications. C’est l’idée de l’image virtuelle du couple qui entre en jeu. Le réseau va percevoir les liens qui unissent les couples à travers les commentaires, les likes, le degré du like (la nuance j’aime/j’adore…). Du coup, si votre moitié se montre passive face à vos publications, cela peut être une source de conflits. Cela apparaît clairement dans le sondage, dans la dernière question ouverte, sur ce qui insupporte le plus dans le comportement d’un conjoint sur Facebook.
🌏 Et si vous partiez seule, sac au dos, traverser la Russie, la Sibérie, la Mongolie et la Chine par la voie terrestre ?
Ce récit est une pulsion de vie. Celui d’une femme libre, qui claque la porte de la routine pour prendre le large. Pas vers un club de vacances, non — vers l’inconnu. À travers la Russie, la Sibérie, les steppes mongoles et le désert de Gobi. Jusqu’à Pékin.
À pied, en train, en bus, en voiture. Avec pour seules boussoles : l’intuition, le désir, et un vieux carnet de notes.
Ce n’est pas une fiction. C’est une traversée vraie. Une expérience brute, drôle, intense. Un livre court, mais profondément vivant.
Dans ce voyage, Anna embarque d’abord dans le Transsibérien, en solo. Elle partage son compartiment avec des Russes généreux, des militants, des aventuriers, et un regard russe magnétique qui va bouleverser sa trajectoire.
Puis, après la Sibérie, c’est la traversée de la Mongolie et du désert de Gobi jusqu’à Pékin, par des moyens de fortune. Et toujours cette pulsion d’aller plus loin. De ressentir plus fort.
Lénine, des babouchkas en acier trempé, Kalachnikov Woman, un chercheur d’or ukrainien, des douaniers plus que suspicieux, Pékin l’immense… Le voyage devient une galerie d’âmes puissantes et d’instants suspendus. On y dort peu. On y vit intensément.
💫 Une écriture sans filtre
Anna ne joue pas un rôle. Elle parle vrai. Elle rit, elle doute, elle s’enflamme. Son style est cru, poétique, drôle et toujours vivant. On lit ce livre comme on avale un verre en pleine tempête : d’un trait, les joues rouges, le cœur ouvert.
📖 Extrait
« C’est dans l’underground moscovite que je réalisai soudain que j’étais enfin en Russie. Le métro n’a pas les odeurs crasseuses de Paris, au contraire, il est particulièrement luxueux.
Comme pour l’Inde, je crois que j’avais préparé ce voyage depuis l’enfance. Mon grand-père, enrôlé de force par l’armée allemande, s’était rendu aux Russes. C’est là, dans un camp, qu’une femme russe lui donna à manger.
Je n’ai pas cherché le camp. Ce sont les Russes qui m’attiraient. Les bouleaux à perte de vue. La neige. Le soleil.
J’ai visité le mausolée de Lénine. Les gardiens du tombeau avaient un air spectral. On aurait dit des figures de cire, figées dans une loyauté d’un autre siècle…
Je courus ensuite m’acheter des cannettes. Peut-être suis-je folle d’aimer l’alcool alors que je n’en ai jamais été dépendante. Mais il faisait une chaleur à rendre fou. Et j’étais vivante. »
🧳 Pourquoi lire ce livre ?
Pour ressentir ce que c’est que partir seule, libre, vivante
Pour explorer les confins du monde… et de soi-même
Pour s’évader avec une lecture brève (67 pages), mais marquante
Pour comprendre ce que ça veut dire : vivre intensément
✍️ À propos de l’auteur
🌿 Anna Scheele Naturopathe, auteur, musicienne, exploratrice du sensible. Elle a voyagé seule en Inde, en Asie, en Europe, carnet à la main. Aujourd’hui, elle partage ses récits et son regard sur le monde avec une voix unique, libre et inspirante.
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