Les belles pâquerettes transformées en soin pour la peau : comment faire facilement un macérât ?

Cela ne vous crève-t-il pas le coeur de tondre toutes ces belles petites pâquerettes ? Pourquoi ne pas les admirer ou en faire un soin excellent pour la peau ?

D’abord, vous cueillez les plus belles têtes que vous verrez afin d’en remplir les 3/4 d’un pot stérilisé.

paq4

Ensuite, vous recouvrez vos pâquerettes avec une huile bonne pour la peau en général (amande douce, pépins de raisin, olive…) si vous visez un soin collectif ou bien une huile correspondant spécifiquement à votre peau. Si vous ignorez laquelle choisir, je place ici un lien vers un tableau simple qui vous aidera (Vous verrez qu’un choix fabuleux s’offre à vous).

Personnellement, j’ai ajouté de l‘huile d’olive (bio…sinon vous vous étalerez les produits chimiques sur le corps) mais maintenant que je me suis réapprovisionnée en huile de chanvre, j’aurais plutôt ajoutée celle-ci que je trouve divinement bienfaitrice à tous points de vue. (cf. « Pourquoi l’huile de chanvre, c’est de l’or ? »)

Enfin, vous laissez reposer ce mélange au soleil pendant 3 semaines à 40 jours selon l’ensoleillement. Nous sommes en Bretagne, donc je complèterai cet article…dans un bon mois si les cieux le veulent…

Le temps et les rayons se chargent de transformer votre potion en un puissant remède cicatrisant, nourrissant, raffermissant.

paq10

Après la macération, il restera à filtrer ce mélange (à l’aide d’un filtre à café ou d’un tissu) dans un pot stérilisé que vous conserverez bien fermé, au frais et à l’ombre. L’huile d’olive peut rester stable deux ans, donc vous êtes tranquille. Pensez à étiqueter votre produit.

Il existe d’autres façons de réaliser un macérât de pâquerettes, en utilisant des fleurs sèches ou bien le bain-marie au lieu de l’exposition au soleil. Mais je crois aux bienfaits du soleil, aux plantes utilisées fraîchement et au temps qui est parfois un allié…

Avec l’Arnica et le Calendula, la Pâquerette forme le trio des plantes vulnéraires (cicatrisantes), qui étaient très utilisées fut un temps. L’huile de pâquerette est galbante, repulpante, elle tend les tissus cutanés…Elle est utilisée depuis des centaines d’années dans le soin des peaux matures, pour le visage, la poitrine, le ventre (elle est utilisée en soins post-accouchement), la partie lâche des bras, ce que vous voulez !

Votre remède servira donc à régénérer l’épiderme mais aussi à soulager bleus et bosses (elle décongestionne les oedèmes tout en stimulant les vaisseaux sanguins).

paq15

Plus immédiatement, la pâquerette se mange (les feuilles sont par exemple incorporées dans les soupes en Toscane). Bien sûr, elle s’utilise aussi en infusions (aide à l’élimination des toxines, fait baisser la fièvre, favorise l’expectoration) ou en compresses froides également pour soulager une fièvre (imbibées de décoction sur le front) ou des yeux fatigués (elle soulage les inflammations en général).

Voici donc quelques précieuses raisons de ne plus sacrifier sous la lame vos divines « Bellis perennis », belles pour toujours

De mon côté je suis carrément partie loin, j’ai décidé qu’elles rentreraient dans la composition d’une infusion magique pour mon futur Chill Out-Sauna.

Ah ! Si ! Raison supplémentaire : j’ai appris que certains en faisaient un vin, un digestif (Une recette de vin de pâquerettes).

Attention ! Ne la confondez-pas avec d’autres comme la pâquerette des murailles, une autre Astéracée, tout aussi belle, qui pousse sur des murs verticaux et appartient au genre Erigeron.
paq5
Pâquerettes des murailles

Anna Scheele – ©Technosphere

Me rejoindre sur les réseaux sociaux :


Une réflexion au sujet de « Les belles pâquerettes transformées en soin pour la peau : comment faire facilement un macérât ? »

Laisser un commentaire