L’ortie merveilleuse : une magicienne de la santé #2mn

L’ortie (« urtica dioica ») est une plante aux mille vertus, adorée de tous les herboristes et des gens qui la consomment. Je vais vous dire pourquoi j’en bois tous les jours au moins une tasse en infusion : elle est divinement savoureuse et riche (bien sûr, rien ne pique une fois qu’elle est passée sous l’eau chaude). Quand vous connaîtrez toutes ses vertus, vous ne la regarderez plus pareil, jamais ! Et je parie que vous ne pourrez plus vous en passer. Certes, elle pique mais une plante qui sait se défendre possède souvent beaucoup de pouvoir. Et c’est le cas :

  • Elle contient plus de vitamine C que le citron.
  • Elle est pleine de minéraux : calcium, fer, magnésium.
  • Elle est diurétique, elle nettoie votre corps de ses toxicités.
  • Elle est très riche en protéines (idéale pour les végétariens).
  • Elle soutient la femme enceinte et allaitante.
  • Elle adoucit la période des règles et de la ménopause.
  • Elle favorise la production d’un sperme de qualité.
  • Elle est une aide intéressante lors de sevrages de drogues (couplée avec la rhodiola, l’ashwagandha, le ginseng ou la griffonia simplificonia).
  • En période de régime, elle évite les carences.
  • Elle stimule la croissance des enfants.
  • Elle restaure l’équilibre acido-basique du corps (elle est alcalinisante).
  • Très intéressante pour les personnes en burn-out, en convalescence, en situation de fatigue physique et psychique, en dépression (lui associer le millepertuis ou l’aubépine).
  • Elle soutient la thyroïde en cas d’hyper ou hypothyroïdie (elle est une plante dite « adaptogène », elle s’adapte à votre situation !)
  • Elle améliore les capacités physiques.
  • Elle prévient les tumeurs cancéreuses (associée au curcuma et au gingembre).
  • Elle diminue l’hypertension.
  • Elle stimule le système immunitaire.
  • Elle protège les poumons.
  • Elle a une action anti-scorbut (présence de beaucoup de vitamines C).
  • Elle soulage grandement les troubles de la prostate de tous genres.
  • Elle est très utile au système digestif (diarrhée virale, acidité de l’estomac, syndrome de l’intestin irritable, nettoyage du colon, ulcères de la sphère digestive…)
  • Elle soulage l’énurésie (pipi au lit).
  • Très utile aux cheveux, à la peau, aux ongles (elle contient de la silice). Elle soulage l’eczéma et toutes sortes de problèmes dermatologiques.
  • Elle est anti-inflammatoire et donc très utile pour toutes sortes de soucis d’arthrite, arthrose, sciatique, goutte, fracture, ostéoporose, décalcification, rhumatismes…
  • Elle améliore la circulation sanguine en fluidifiant le sang.
  • Certains la fumaient autrefois (des tribus indiennes notamment).

Nos ancêtres consommaient cette plante-aliment. Elle en a sauvé plus d’un de la famine grâce à ses protéines et ses vitamines. Elle a aussi servi à fabriquer toutes sortes de choses comme du papier ou des cordages, des voiles, des filets de pêche. Aujourd’hui, elle est aussi utilisée comme engrais dans les cultures ou sert à nourrir les animaux des éleveurs.

Comment la consommer ?

Le plus simple est de cueillir une poignée de feuilles, les sommités plutôt et d’en faire une « eau d’ortie » : on met la récolte à tremper toute la nuit dans une casserole d’eau pure si possible (filtrée). Le lendemain matin, cette boisson au léger goût de … banane sera une bombe nutritive pour toute la famille, y compris les animaux ! Sinon on peut aussi en faire une infusion (une bonne poignée dans 1 litre d’eau chaude pendant au moins 5 mn, sans dépasser 30 degrés celsius car la vitamine C se dégrade à cette température…) que vous filtrerez et pourrez siroter toute la journée (la mettre dans une thermos éventuellement, vous ferez des économies d’énergie). Vous pouvez aussi en ajouter à vos soupes mais en fin de cuisson pour qu’elle conserve ses vertus. Il est aussi délicieux de la consommer comme des épinards avec de l’ail. Certains la consomment crue : vous cueillez une feuille que vous roulez et glissez dans votre bouche (n’ayez pas peur, le piquant de l’ortie n’attaque pas les muqueuses) : cela donne un coup de fouet un peu comme la coca que mâcherait un Péruvien ! Cette technique est bien connue des randonneurs par exemple. Je l’aime tant qu’une fois sèche, je la mixe et en saupoudre presque tous nos plats, chauds ou froids (sur les salades, comme du persil vous voyez !)

Bon à savoir : Parce qu’elle possède des propriétés diurétiques, l’ortie (feuilles ou racines) est contre-indiquée chez les personnes qui souffrent de troubles cardiaques ou rénaux – en particulier : en cas d’insuffisance cardiaque ou rénale avec ou sans rétention d’eau (œdèmes).

Cueillette : Cueillez-la toujours du bas vers le haut pour éviter d’être piqué ou portez des gants. Si vous êtes piqué, vous pouvez frotter du plantain sur la zone douloureuse qui pousse souvent à côté mais voici un lien sur ce sujet précis : http://laventureaucoindubois.org/parutions/enlibreacces/93-orties-comment-les-cueillir-presque-sans-se-faire-piquer.html

Sources :


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Le Gui, une plante pleine de promesses

« Pas de gui, pas de chance » assuraient les Gaulois réfractaires. Symbole de l’immortalité, le gui ( « viscum album » = « glue blanche ») s’épanouit entre ciel et terre, pompant la sève de l’arbre qui l’accueille tout en produisant lui-même ses propres sucres à partir de sa chlorophylle (il n’est donc pas un parasite à 100%).

Dans l’Antiquité, les Grecs associaient le gui au Dieu Hermès (ou Mercure chez les Romains) grand messager mais également dieu de la santé. Les peuples celtes considéraient cette plante comme sacrée grâce aux nombreuses vertus qu’ils lui attribuaient : « Le gui était un talisman chassant les mauvais esprits, purifiant les âmes, guérissant les corps, neutralisant les poisons, assurant fécondité aux troupeaux, et même permettant d’entrer en contact avec l’au-delà ». http://www.humanite-biodiversite.fr/temoignage-oasis/le-gui.Le gui cueilli sur un chêne était spécifiquement recherché car cet arbre symbolisait la force et le soleil, tandis que le gui symbolisait la lune :
« Le gui était appelé ‘plante qui guérit tous les maux’ par les druides. Il était cueilli avec une serpe d’or, puis : « les druides le déposaient dans un linge pour qu’il ne touche pas le sol, afin de respecter sa vocation aérienne. Tout cela se passait lors de cérémonies accompagnées de chants incantatoires. On l’utilisait alors surtout pour ses propriétés antispasmodiques dans l’épilepsie, les crampes et l’hystérie. Son emploi thérapeutique s’est ensuite perdu et l’on n’en trouve plus trace dans les traités médicaux du Moyen-Âge. » https://www.plantes-et-sante.fr/articles/plantes-medicinales/1709-le-gui-un-poison-qui-guerit

Cette plante, qui semble se situer à la jonction corps-esprit, est aujourd’hui utilisée en Suisse et en Allemagne en traitement de soutien des cancers.

En 1920, Ita Wegman, doctoresse hollandaise, applique la théorie du philosophe Rudolf Steiner pour créer Iscador, un médicament à base d’extrait de gui. Aujourd’hui, c’est notamment en Allemagne que cet extrait est employé dans les traitements cancérologiques sous la forme d’ampoule sous-cutanée.

Le Dr Stephan Baumgartner, physicien et chercheur à l’institut de médecine complémentaire de l’université de Berne en Suisse, a contribué à une étude en 2001 ayant pour but de déterminer si l’Iscador prolonge significativement le temps de survie des patients atteints de différents types de cancers. Cette étude conclut que l’efficacité de l’Iscador est avérée : “survival time of patients treated with Iscador was longer for all types of cancer studied (…) mean survival time in the Iscador groups (4.23 years) was roughly 40% longer than in the control groups “(source : Grossarth-Maticek R. use of iscador, an extract of european mistletoe (VISCUM ALBUM), in cancer treatment : prospective non randomized and randomized matched-pair studies nested within a cohort study).

Le gui prolonge donc bien la durée de vie des patients de 40% en ralentissant l’évolution de la maladie et en stimulant le système immunitaire : « La feuille de gui contient en effet de nombreuses substances à fort effet curatif : des triterpènes, des stérols, des amines (choline, acétylcholine, tyramine, histamine), des phénols, des lignanes et des flavonoïdes. Mais aussi et surtout certaines molécules spécifiques, comme la viscotoxine, la lectine, mais aussi des alcaloïdes qui possèdent des activités anticancéreuses. »(https://www.plantes-et-sante.fr/articles/plantes-medicinales/1709-le-gui-un-poison-qui-guerit).

Le gui soigne aussi les leucorrhées, les symptômes liés à la ménopause, la néphrite, la migraine, les douleurs liées aux rhumatismes, la sciatique, l’athérosclérose, l’épilepsie, la goutte, l’albumine et l’hypertension.


ATTENTION : La viscine, substance extraite du gui, est toxique à forte dose ! Elle peut ralentir dangereusement le rythme cardiaque, causer des convulsions, accroître la pression artérielle et même provoquer un avortement. Je vous déconseille fortement d’élaborer vous-même vos préparations, allez plutôt voir un pharmacien.

Sources :

Anna Scheele ©Technosphere


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Végétariens OK mais sans carences, c’est mieux !

Je parle des pesco-végétariens, ceux qui ont éliminé la viande mais pas le poisson ni les oeufs, ce qui est mon cas personnel (et je me rends compte que la plupart des végétariens autour de moi sont en fait des pesco (ou pesci)-végétariens).

On élimine la viande souvent par conviction écologique ou éthique parce que l’on refuse la violence sur les animaux, notamment les conditions d’élevage et d’abattage scandaleuses. Cependant, le poisson est aussi un vrai scandale écologique et nous devrions aussi songer à en limiter notre consommation (à propos de la surpêche : https://reporterre.net/la-reglementation-favorise-la-peche-industrielle). Les oeufs ne nous posent personnellement aucun souci éthique, nous avons nos 2 poules (Louise Michel et Agatha Christie ♥), nous les traitons bien, elles sont nourries avec des grains bio et des restes de cuisine saine et leurs oeufs seraient gâchés si on s’en privait (une aberration selon moi que le véganisme…mais cela est un autre sujet).

Le risque de carence alimentaire est relatif lorsque l’on supprime complètement la viande car l’on puise des protéines dans les poissons, les oeufs, les légumineuses (pois, lentilles, soja…), les oléagineux (noix, noisettes, amandes), le quinoa, les merveilleuses graines germées…

Alors quelles carences guettent le pesci-végétarien ?

  1. Carence en vitamine B12, essentielle pour le cerveau (entre autres fonctions primordiales), elle est la seule vitamine à être absente du règne végétal (à part dans quelques algues et champignons mais en trop faible quantité). Où en trouver ? Dans les oeufs, les produits laitiers, surtout les fromages, d’origine bovine ou non et dans les poissons gras type maquereau, truite, sardine. Attention les algues et les produits fermentés dont certains prônent les vertus n’en contiennent pas assez. Rectificatif: en lisant le dernier livre de Nelly Grosjean et de Miguel Barthélémy, La cure zen détox aromatic (éditions 5ml, 2016) j’apprends par ce biologiste des protéines, docteur en médecine moléculaire, spécialiste de biologie régénérative et neuro-oncologique à propos de la B12 :« Les seuls organismes vivants capables de synthétiser la B12 sont les micro-organismes […]. Aucun animal ou végétal connu n’a les outils enzymatiques pour la fabriquer ! Ce n’est qu’en ingérant bactéries, algues microscopiques et levures ou en s’associant à elles, qu’animaux et végétaux s’enrichissent en B12. Les animaux d’élevage intensif sont déficients en B12 puisqu’ils ne mangent plus de nourriture à même le sol. Ils sont nourris de farines et granules industrielles et pasteurisées, supplémentées en vitamines de synthèse…En d’autres termes : une carence mesurée en vitamine B12, chez l’homme comme chez l’animal, est un symptôme dû à un déséquilibre bactérien au niveau de la flore intestinale due à la pasteurisation et à l’absence de nourriture vivante dans l’alimentation. En mangeant essentiellement cru, il n’y a normalement pas de carences de B12 ! » (p. 166). Dixit le spécialiste !
  2. Carence en minéraux : le fer et le zinc peuvent vous manquer mais en fait, ils sont très facilement remplaçables : Où trouver du fer ? Dans les aliments que je vais citer, il y a même plus de fer que dans la viande rouge : le cumin, le thym, la spiruline, le sésame, le soja, le chocolat noir, les noix cajou, les pignons de pain, les graines de tournesol, les haricots rouges, les lentilles, les olives. Où trouver du zinc ? Dans les huîtres, le germe de blé, les shiitakes séchés (champignon japonais), les graines de courge, le crabe, la langouste, les lentilles,le gingembre, le poivre, le jaune d’oeuf, la levure de bière, le piment…
  3. Peu l’évoquent et pourtant ! La carence de la coenzyme Q10 nous guette aussi, surtout à partir de 40 ans (en effet, à partir de cet âge, la synthèse de la Q10 en ubiquinone ralentit beaucoup). Cette coenzyme, que l’on trouve surtout dans la viande rouge et les abats, est un puissant anti-oxydant qui agit comme une vitamine dans l’organisme et elle active la production d’énergie sur le plan cellulaire. Tous les processus physiologiques qui demandent une dépense énergétique ont besoin de la CoQ10. Elle est d’ailleurs présente dans tout le corps, notamment dans le coeur, dans le foie, dans les muqueuses des gencives et de l’estomac, dans les tissus de tous les organes qui jouent un rôle dans le système immunitaire, les reins et la prostate. D’où son autre nom d’« ubiquinone » (qui a la même étymologie que le mot « ubiquité », qui veut dire « omniprésence »). Où en trouver ? Dans les poissons gras, les noix, noisettes, amandes, le soja, les graines, les huiles végétales, les céréales complètes, les légumineuses, les épinards, les brocolis…

Vous vous demandez si vous êtes carencé ? Parfois les symptômes sont très discrets et apparaissent tard. Si votre doute est grand je vous conseille une prise de sang sur prescription ou sans prescription (il suffit de se rendre dans un cabinet infirmier ou un laboratoire médical) et de combler votre carence par un complément alimentaire mais n’oubliez jamais que rien ne vaut une alimentation variée et la moins transformée possible (par l’industrie ou les modes de cuisson) afin de ne manquer de rien.

Sources :

Anna Scheele ©Technosphere 2019

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Que faire avec des boutons de rose ?

Nous sommes tellement charmés en ce moment par la beauté des roses en boutons que j’écris un petit article sur ce sujet. La rose, alliée des reines, est un immense symbole de beauté et d’amour. La fleur est connue depuis l’âge de bronze pour ses propriétés esthétiques et aphrodisiaques. Je connaissais l’utilisation de la précieuse huile essentielle de Rose de Damas en cosmétique, et en effet la rose est divine pour conserver la jeunesse de la peau (j’ai l’habitude d’en ajouter quelques gouttes dans mes crèmes et huiles pour la peau) mais ses boutons apportent d’autres bienfaits.

Faire un thé de boutons de rose

Deux boutons par tasse de thé suffisent.

La rose va vous défatiguer et régénérer les muqueuses intestinale et pulmonaire. De plus, un gargarisme de cette infusion éliminera votre mal de gorge car la rose possède un pouvoir analgésique. Le thé à la rose est très riche en antioxydants et source incroyable de vitamines C. En plus, il détoxifie l’organisme en nettoyant le foie et la vésicule. Elle est légèrement laxative.

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Faîtes-les sécher à l’ombre, ils garderont leurs belles couleurs.

Faire une eau de boutons de rose

0.25 cl d’eau pure distillée par poignée de boutons. Filtrer après avoir laissé infuser 1/2 heure et stocker dans un récipient stérile.

Cette eau peut servir à tonifier ou démaquiller la peau. Ce soin délicat devra être conservé au frigo (inutile d’en préparer pour 6 mois). Continuer à lire « Que faire avec des boutons de rose ? »