Cette liane fleurie, merveilleusement belle, était déjà utilisée par les Aztèques. Elle pousse sous le soleil sud américain mais nous pouvons aussi la cultiver chez nous à condition que le climat soit doux. Cette plante médicinale est connue pour ses vertus apaisantes et relaxantes.
La « Passiflora incarta » est la seule espèce du genre passiflora que l’on utilise comme sédatif et antidépresseur. La plante contient en effet des alcaloïdes réputés pour leur action soporifique, antalgique et antispasmodique, ainsi que du maltol, un composé organique réputé pour ses vertus antidépressives.
« La passiflore est l’une des seules plantes qui ait été comparée à des anxiolytiques de référence, en particulier l’oxazépam, et pour laquelle une efficacité équivalente a été observée », explique Fabienne Millet, docteur en pharmacie (citée dans santé magazine par le Dr Brigitte Blond).
Sachez aussi que « L’Agence européenne du médicament » reconnaît son usage pour améliorer une anxiété modérée.
Comment l’absorber ?
En homéopathie, la passiflore se présente sous plusieurs formes : comprimés, gouttes mais aussi les fameuses granules, qui sont en plus remboursées par la plupart des mutuelles de santé. Retrouvez le détail de la posologie ici.

En tisane sinon, tout simplement : préparer une infusion avec une petite cuillère à café de plantes séchées (partie aérienne de la fleur) pour 250 ml d’eau bouillante. Laisser infuser quelques minutes avant de savourer.

La passiflore peut s’utiliser en association avec d’autres plantes :
- Pour réduire les palpitations dues au stress : les effets de la passiflore sont renforcés par ceux de l’aubépine.

- Lorsque domine l’agitation, l’hyperactivité, ou encore en cas de douleurs abdominales, l’association avec la mélisse peut être intéressante et efficace.

- Contre les troubles du sommeil, la passiflore peut être associée à la valériane.

Sachez que ce mélange « passiflore + valériane » est également efficace pour accompagner l’arrêt des benzodiazépines, des médicaments anxiolytiques et somnifères aux effets indésirables multiples. En effet, la passiflore prend leur place sur des récepteurs spécifiques dans le cerveau.
La force de la nature est sans fin, à nous de renouer avec.
Sources :
Guide des fleurs sauvages d’Alastair et Richard Fitter, ed. Delachaux et Nietllé.
La phytothérapie : se soigner par les plantes du Dr Jean Valnet, le livre de poche.
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