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Le Labo : une maison alchimique guidée par l’Esprit

Partie 1 : Eléments alchimiques


Je n’avais pas encore conscience des principes de l’alchimie. Je ne m’étais pas formée, je n’en lisais pas, et je ne fréquentais aucun cercle ésotérique. Et pourtant, tout, absolument TOUT dans cette maison que j’ai conçue et habitée avec mon fils Merlin (!), respire l’alchimie. Ce n’est que récemment que j’ai compris l’ampleur de ce qui m’a guidée, à commencer par le nom du lieu : Le Labo. C’est Merlin lui-même, alors tout petit, qui m’en a inspiré l’idée. À l’âge de cinq ans, il fabriquait des parfums, des mixtures à partir des huiles essentielles et des éléments naturels que j’avais chez moi. Il créait, expérimentait, testait… comme un vrai petit alchimiste dans son laboratoire.

C’est en le voyant à l’œuvre que le mot « Labo » m’est venu. Et j’ai su que notre maison serait un espace d’expérimentation, de transmutation, de transformations visibles et invisibles. Ce nom, apposé d’ailleurs en lettres visibles dans la maison, est devenu la bannière vibratoire de toute notre aventure. Et je ne savais pas encore à quel point le Labo allait me transformer moi aussi, dans toutes mes couches d’être.

Depuis, ce nom est resté comme une signature, un sceau. Et le Labo est devenu le théâtre de toutes les transmutations : matérielles, corporelles, spirituelles.

Le prénom Merlin, une clé vibratoire

Ce n’est évidemment pas un hasard si j’ai choisi de prénommer mon fils Merlin. Bien que je n’aie pas, à l’époque, mesuré toute la portée vibratoire de ce nom, je sais aujourd’hui qu’il s’agit d’un archétype profondément alchimique. Merlin, dans les mémoires anciennes, n’est pas qu’un enchanteur ou un conseiller légendaire : il est celui qui détient la science cachée, celui qui passe entre les mondes, guide, transmute, initie. Il relie l’invisible et la matière, la nature et l’Esprit. Son nom est une signature posée sur le chemin, une clef posée dans mon propre destin. En l’appelant ainsi, j’ai activé, sans en avoir pleinement conscience à ce moment-là, une fréquence de transformation dans ma lignée et dans ma vie.

Merlin, mon fils chéri qui a maintenant 19 ans et vit sa vie de façon lucide, il se prépare à devenir chef pâtissier actuellement, pas de hasard ! Le pâtissier est un alchimiste de la matière douce.
Dans son athanor moderne, le four, il opère la transmutation des éléments bruts en œuvres éphémères et subtiles.
Par le solve, il dissout, clarifie, prépare la matière.
Par le coagula, il unit, structure, incarne la forme.
Mêlant feu, rythme et précision, il incarne l’art de sublimer la matière pour en révéler la beauté fragile.
Il est le maître des états, le passeur entre le dense et l’aérien, entre la terre et l’esprit.

Je n’avais aucune idée, au moment de concevoir et décorer ma maison, de l’importance des trois couleurs fondamentales de l’Œuvre alchimique : le noir, le blanc et le rouge. Et pourtant, ce sont exactement les trois couleurs dominantes de mon intérieur. Sans le savoir, j’ai donc suivi les étapes classiques de la transmutation :

  • Le noir, qui correspond à la phase de nigredo, celle de la putréfaction, du face-à-face avec l’ombre, les blessures, la mort symbolique.
  • Le blanc, lié à l’albedo, la purification, la remontée, la clarté, la reconnexion à l’essentiel.
  • Le rouge, enfin, qui incarne le rubedo, l’unification des polarités, l’incandescence, la maîtrise intérieure.

Ces couleurs étaient là avant même que je ne connaisse l’alchimie. C’est aujourd’hui que je réalise à quel point j’ai été guidée inconsciemment vers ces codes.

Et comme si le processus voulait maintenant se parfaire, de nouvelles couleurs sont venues s’ajouter récemment à ma palette : le bleu et le violet. Des touches légères, mais bien présentes. Comme des signes discrets d’un nouveau palier vibratoire.

  • Le bleu, couleur de l’invisible, de la paix intérieure, du lien avec l’eau et l’Esprit.
  • Le violet, symbole de transcendance, de mutation spirituelle, et de fusion entre le sang (rouge) et l’esprit (bleu) avec ma grande tenture postée à l’entée/sortie de la maison !

Encore une fois, je ne les ai pas choisis en fonction d’un savoir théorique. Ces couleurs se sont imposées à moi, naturellement, comme les autres.

Il y a aussi les miroirs, que j’ai disposés ici et là dans la maison, non pas pour me regarder, mais comme des portails, des passages, comme s’ils devaient refléter autre chose que mon image. J’ai aussi suspendu, presque en secret, des vieilles clés, à peine visibles, comme des signes muets pour moi seule, des clés d’ouverture, des outils de fuite de ce monde verrouillé.

Un dragon indonésien, creusé dans une noix de coco, veille au plafond. Là encore, je ne savais pas qu’il symbolise la force transformatrice de l’alchimiste, mais il m’appelait. Et le poêle à bois, au centre de la maison, me semblait évident, mais c’est maintenant que je réalise qu’il incarne le feu de la transmutation, le feu central de l’Œuvre et que j’ai carrément peint une explosion dimensionnelle au plafond il y a 3 ans !

La disposition verticale du lieu m’a aussi été inspirée, presque imposée, alors que le terrain était initialement un champ vide et plat, j’y ai planté des palmiers, des rosiers grimpants, des jasmins qui vont caresser le ciel. Or, l’alchimie, c’est aussi cela : le passage de l’horizontalité matricielle à la verticalité de l’Esprit. J’ai créé un monde où cette verticalité rayonne dans les végétaux, les structures, la géographie même de l’espace. De plus, je n’avais aucune idée que certains végétaux comme le jasmin, le rosier, ou même les palmiers contiennent un symbolisme alchimique ancien. Et pourtant, ce sont eux que j’ai plantés.

Il y a d’autres signes encore. Sur le rideau de Merlin, il y a des motifs de lune, de soleil et d’étoiles. Plus tard, j’ai même dessiné des étoiles sur des portes, sans y penser. Et mon chat s’appelle AL, diminutif d’Albert, mais surtout écho clair à l’alchimie (Al = Dieu).

Mais l’un des signes les plus forts, les plus anciens, est celui que j’ai disposé dans le jardin : des coquilles Saint-Jacques. Il y en a à l’entrée et à d’autres endroits-clés du terrain. Sans le savoir, j’avais activé un symbole fondamental. La coquille Saint-Jacques est à la fois le signe du pèlerin : de celui qui chemine, se transforme, cherche la lumière et un symbole alchimique profond.
Il se murmure même que Saint Jacques est le protecteur caché des chercheurs d’or intérieur, de ceux qui avancent sur la Voie de la transmutation, à la fois minérale et spirituelle. Il serait le patron des Alchimistes !

Tous ces éléments m’ont conduite à réaliser que j’avais été guidée tout au long de cette création. Ce lieu m’a été inspiré par un Savoir que je ne possédais pas encore intellectuellement, mais que mon Esprit portait en mémoire.

Et maintenant que je le vois, je ne peux plus l’ignorer :
Le Labo n’était pas une maison. C’était un athanor.
Un sanctuaire d’alchimiste.
Un creuset d’incandescence dans lequel j’ai jeté mon passé, ma mémoire, mon corps, mes résistances. Et où j’ai commencé à me transformer.

Partie 2 : Le chiffre 23 : le sceau silencieux

Un code invisible cousu dans la trame de ma vie sur lequel j’ai déjà écrit un article sur ce blog.
Le chiffre 23. Lire cet article : https://technosphere.live/2024/10/30/le-mystere-du-nombre-23-entre-transformation-portail-cosmique-et-symbolisme-occulte/


Il revenait sans cesse : dans les dates, les chiffres d’objets électroniques, les tickets de caisse, les plaques d’immatriculation, les notifications.
Il revenait avec insistance, comme une fréquence vibratoire, comme un écho récurrent que seule mon âme pouvait percevoir.
Et quand j’ai pris le temps d’additionner les dates de naissance de mes proches, le vertige est monté.

  • Ma mère, née en 1949 → 1 + 9 + 4 + 9 = 23
  • Moi-même, née en 1976 → 1 + 9 + 7 + 6 = 23
  • Merlin, mon fils, né le 05/11/2005 → 5 + 11 + 2 + 5 = 23
  • Mes deux grands-parents maternels sont tous deux nés en 1923

C’est à ce moment-là que j’ai compris que le 23 scelle quelque chose. Ce n’est pas qu’un chiffre.
C’est un marqueur.
Un symbole d’abandon, de passage, de dissolution d’un ancien état.
Mais aussi un chiffre de portail. De seuil. De rupture créatrice.

Ce chiffre, je le retrouve aussi dans l’univers musical qui a marqué mon parcours. Les Spiral Tribe, figures de la fête libre et du nomadisme technoïde, portaient déjà ce 23 comme un totem. Jeff, alias Jeff23, a même mixé certains de mes morceaux. Une boucle étrange, un rave-éveillé. C’était une époque, un souffle, une force de vie hors des structures. Déjà, l’appel de l’autre fréquence. Le mix de Jeff Catchpole : https://www.mixcloud.com/anna-scheele/hidden-forrest-jeff-23-mixes-anna-scheele-and-mad-mikes-tracks/

Flyer des Spiral Tribe – SP23

🎶 Deux platines pour alchimiser le réel

Posées face à face, mes deux platines vinyles ne sont pas de simples outils de musique. Elles sont les symboles vivants de mon Grand Œuvre intérieur.

Chacune représente une polarité : le soufre d’un côté, principe actif, feu créateur ; le mercure de l’autre, principe réceptif, fluide de l’âme. Elles incarnent à elles seules la tension créative entre les opposés : féminin et masculin, ombre et lumière, mémoire et création.

La transparence apparaît lors de l’Albedo, quand la matière est blanchie, nettoyée, et que les impuretés (psychiques ou matérielles) sont éliminées.
C’est le moment où le cœur devient limpide,
l’âme cesse de projeter,
où l’être devient traversé par la lumière.

Et entre elles, trône ma table de mixage. Pas n’importe laquelle : elle s’appelle Ecler.

Un nom qui résonne comme un signe. Ecler, c’est éclairer, révéler, faire jaillir la lumière depuis les profondeurs. Elle devient alors l’athanor, le point de fusion, le centre de la spirale où s’opère la magie du solve et coagula. C’est là que je fais danser les contraires, que je transmue le plomb de mes expériences passées en or sonore vivant.

Le mix n’est plus un simple jeu rythmique. C’est un rite de passage, un acte de transmutation. Chaque rotation de disque devient une spirale de conscience, une étape vers la Rubedo, la phase finale du Grand Œuvre où l’unité est retrouvée.

À travers ce geste entre les deux platines, par la lumière d’Ecler, je ne mixe pas seulement des sons :
je réunis ce qui a été séparé,
je fais vibrer ce qui était figé,
je transforme la mémoire en fréquence vivante.

Le 23 est un fil rouge, une clef, un code vibratoire personnel inscrit au cœur même de mon récit qui n’a cessé de baliser mon incarnation, signaler mes transitions, révéler mes héritages.

Et dans cette maison alchimique, Le Labo, le 23 a toujours été là comme le murmure d’un autre monde qui cherche à me parler à travers les chiffres.

Partie 3 : Le Labo : fin de cycle, seuil de passage

Cela fait quatorze ans que je vis ici. Une maison dont j’avais réalisé les plans puis que j’ai faite bâtir et que j’ai aussi construite de mes mains, à partir de rien. Un terrain nu, un champ plat.
Aujourd’hui, le lieu est dense, riche, structuré, verticalisé. Il y a eu élévation.
Mais depuis quelques mois, tout casse.
La fenêtre, la machine à laver, la plaque électrique, le contacteur jour-nuit, la voiture, la débroussailleuse.
Un à un, les objets lâchent.
Les choses matérielles signalent que le cycle touche à sa fin.

Je suis fatiguée d’entretenir ce lieu. Tout pousse, tout déborde, tout appelle à la taille, à l’effort. Même si j’ai planté pour la beauté, pour la verticalité, je ne veux plus tailler dans le vivant pour faire tenir l’ancien cadre. Je veux vivre, pas entretenir.

Et pourtant, le lieu m’a portée.
Je m’y suis guérie, j’y ai dormi sereinement, j’ai créé, beaucoup.
Mais aujourd’hui, c’est une lutte pour rester.
Une lassitude physique et vibratoire.

Je suis arrivée à cette fissure temporelle :

  • Celle où l’alchimie opérée dans la matière arrive à son point de coagulation.
  • Celle où la Maison devient inadaptée pour contenir le prochain moi.
  • Celle où la nostalgie (mon plus grand piège) me guette pour me retenir.

J’ai nommé ce lieu Le Labo. Et il a parfaitement rempli sa fonction.
Je suis devenue totalement lucide.
J’ai transmuté.
J’ai laissé mourir d’anciens attachements et l’ancien moi.
Et aujourd’hui, l’appel du large est là.
L’appel de la mer, de l’ailleurs, du Sud. Hors l’enfer occydant-sale. Allègement.
Un lieu moins rude, plus fluide, moins chargé d’histoire. Un lieu où je peux créer encore mais loin des dettes immobilières, des chemtrails, des taxes, des pressions diverses et notamment sur mon métier de naturopathe.

Je le sens : si je reste ici, je m’éteins. Pas forcément dans la matière, mais dans le rayonnement. Dans le jaillissement.

Ce n’est pas une fuite. C’est un franchissement.

Ce n’est plus une quête, c’est un choix vibratoire aligné.

Ce lieu m’a tout appris, et il me libère maintenant.

Je ne sais pas où j’irai. Cap-Vert ? Sud de l’Europe ? Autre île ?
Mais je sais que ce que je cherche n’est pas un confort, ni une facilité.
C’est un champ de fréquence.

Un champ où je continue à créer sans me dessécher.
Un champ où la mémoire n’alourdit plus les murs.
Un champ où le 23 ne parle plus d’abandon, mais de passage accompli.

AnnA Scheele ©Technosphere, le 23 juillet 2025


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Champignons médicinaux : ces alliés de l’ombre qui soignent

Dans cette grande alchimie du vivant, certains champignons ne sont pas des intrus, mais des éclaireurs. Ils nous rappellent que même dans ce monde de contrastes, de forces opposées, il existe des présences issues de l’ombre qui œuvrent pourtant pour la lumière.

Longtemps associés à la décomposition, à l’humidité, à la maladie ou à la moisissure, les champignons ont mauvaise réputation. Et pour cause : je passe moi-même une grande partie de mon temps, en tant que naturopathe énergéticienne, à accompagner des personnes envahies par des levures, des moisissures invisibles, des mycoses internes ou des parasites qui vampirisent leur énergie.

Mais dans cette grande dualité du vivant, il existe des champignons de lumière. Des organismes à la frontière du végétal et de l’animal, qui soutiennent l’immunité, la vitalité, l’équilibre du système nerveux…

Shiitake (Lentinula edodes) : fortifiant immunitaire naturel

Ce champignon asiatique est un trésor de la mycothérapie moderne. Des chercheurs ont démontré qu’une consommation quotidienne de shiitake (5 à 10 g par jour pendant 4 semaines) stimule les lymphocytes γδ-T, les cellules NKT et augmente la production de sIgA, tout en diminuant la CRP (inflammation)
👉 Source : Nutrition Journal, 2015 – PubMed PMID: 25806677

Il soutient donc l’immunité des muqueuses, renforce le terrain, et contribue à réduire les inflammations silencieuses souvent déclenchées par des levures ou parasites chroniques. Il est aussi riche en vitamine D naturelle après exposition aux UV.

Reishi (Ganoderma lucidum) : calme, ancrage et système nerveux

Le reishi est utilisé depuis plus de 2 000 ans en médecine traditionnelle chinoise. C’est un adaptogène, qui régule le stress sans jamais épuiser les réserves. Il diminue l’inflammation, apaise le système nerveux et soutient les organes dits « yin » (foie, reins, cœur).

Des études montrent qu’il régule les cytokines, renforce les macrophages, et agit favorablement sur les troubles du sommeil et les terrains anxieux.
👉 Source : Pharmacological Reports, 2020 – PMID: 32289379

Je le recommande souvent chez les personnes en épuisement nerveux, avec des déséquilibres chroniques liés au stress oxydatif et à l’hypervigilance.

Cordyceps, Maitake et Agaricus blazei : défense, énergie, métabolisme

Ces trois champignons ont des actions ciblées et très complémentaires, notamment en sortie de détox antiparasitaire.

  • Le Cordyceps sinensis améliore l’oxygénation cellulaire, soutient les reins et augmente l’endurance physique et respiratoire. Il est particulièrement utile après une phase de nettoyage où la vitalité est faible.
    👉 Source : Journal of Ethnopharmacology, 2016 – PMID: 26590488
  • Le Maitake agit comme un régulateur du métabolisme, particulièrement sur la glycémie et la résistance à l’insuline. Idéal pour accompagner un terrain à tendance diabétique ou en cas de candidose chronique.
    👉 Source : Diabetes Research and Clinical Practice, 2003 – PMID: 12906924
  • L’Agaricus blazei Murill renforce les défenses immunitaires, notamment les NK (Natural Killers), et soutient le foie dans ses fonctions de nettoyage. Très intéressant dans un protocole post-mycosique.
    👉 Source : BioMed Research International, 2011 – PMID: 21912538

Lion’s Mane (Hericium erinaceus) : clarté mentale et régénération neuronale

Ce champignon unique soutient les fonctions cognitives et nerveuses. Il stimule la production de NGF (Nerve Growth Factor), une protéine impliquée dans la croissance et la réparation neuronale.

Je le propose souvent quand le mental est brumeux, que l’intuition s’éteint ou que le terrain montre des signes de saturation cérébrale.
👉 Source : International Journal of Medicinal Mushrooms, 2013 – PMID: 24266378

Chaga (Inonotus obliquus) : antioxydant profond et protecteur cellulaire

Ce champignon pousse sur le bouleau dans les forêts froides. Il est extrêmement riche en antioxydants, notamment en superoxyde dismutase (SOD), qui protège les cellules du stress oxydatif.

Le chaga est un véritable champignon de reconstruction, que je conseille souvent après une cure antiparasitaire ou mycotique, pour renforcer l’immunité et calmer les terrains inflammatoires chroniques. J’en bois régulièrement à la place de ma petite chicorée.
👉 Source : Journal of Ethnopharmacology, 2007 – PMID: 16887278

Periglandula clandestina : le messager silencieux

Peu connu du grand public, Periglandula clandestina est un champignon endophyte découvert dans certaines plantes tropicales comme l’ipomée. Il produit naturellement des alcaloïdes qui protègent la plante contre les prédateurs et agents pathogènes.

En tant qu’énergéticienne, je ressens en lui une présence protectrice subtile, comme un gardien du vivant opérant en silence dans les tissus. Encore peu étudié, mais plein de promesses pour les années à venir. Je viens d’ailleurs d’écrire un article sur lui : https://technosphere.live/2025/06/29/periglandula-clandestina-le-champignon-pirate-qui-pourrait-soigner-la-psyche-%f0%9f%8d%84/

Anna Scheele ©Technosphere


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Periglandula clandestina : le champignon pirate qui pourrait soigner la psyché 🍄

Moi qui passe mes journées à traquer champignons pathogènes et candidas embusqués, voilà qu’un champignon clandestin refait surface, et qu’on l’accueille presque en héros. Et attention, pas n’importe quel champignon : son nom sonne comme celui d’un agent infiltré dans les hautes sphères de la piraterie : Periglandula clandestina.


Avoue, on dirait un nom de code pour une opération secrète. Ou le pseudonyme d’une herboriste contrebandière opérant sur un navire invisible.

Et pourtant, c’est bien le nom officiel d’un fungus microscopique découvert sur une graine d’ipomée. Il avait échappé aux scientifiques pendant près d’un siècle. C’est une étudiante, Corinne Hazel, qui l’a repéré sous forme d’un petit duvet étrange sur une graine pendant un travail de labo. Ni une, ni deux, elle l’analyse : c’est un champignon inconnu, et il n’est pas là pour faire de la figuration.

🌿 Ce clandestin fabrique… du LSD naturel

Ce champignon, en toute discrétion, produit des alcaloïdes de l’ergot, la même famille de composés que ceux utilisés dans la synthèse du LSD. Une substance connue pour ses effets puissants sur la conscience. Pas étonnant que les morning glories (ces plantes grimpantes à fleurs bleues) aient toujours intrigué les chercheurs pour leurs effets psychotropes.

Mais la vraie surprise, c’est le potentiel thérapeutique de ces composés : on parle déjà de traitements contre la dépression résistante, le stress post-traumatique et les migraines chroniques. Oui, ce petit clandestin pourrait bien soigner là où les traitements lourds échouent.

⚔️ Faut-il vraiment choisir son camp ?

En tant que naturopathe, je sais à quel point certains champignons peuvent épuiser, intoxiquer, envahir. Candida, moisissures, mycoses tenaces… Je les vois à l’œuvre.
Mais est-ce que ça veut dire qu’il faut tous les mettre dans le même panier ?

Ce Periglandula clandestina ne cherche pas à nous nuire. Il vit en symbiose avec sa plante hôte. Il ne colonise pas notre organisme, il n’a pas d’ambition digestive ou invasive. Il fabrique en silence des molécules précieuses que la médecine commence à redécouvrir.

🌟 Et si tous les champignons n’étaient pas des ennemis ?

Oui, certains champignons sont à éviter, voire à éliminer. Mais d’autres sont de véritables trésors médicinaux, utilisés depuis des siècles en médecine traditionnelle. Voici une liste non exhaustive de champignons qui nous veulent du bien :

  • Shiitake (Lentinula edodes) – stimulant immunitaire et antiviral naturel
  • Reishi (Ganoderma lucidum) – adaptogène, anti-inflammatoire, soutient du système nerveux
  • Maitake (Grifola frondosa) – soutien immunitaire et métabolique
  • Cordyceps (Cordyceps sinensis) – tonique énergétique et respiratoire
  • Lion’s Mane (Hericium erinaceus) – régénérateur nerveux, améliore la mémoire et la concentration
  • Chaga (Inonotus obliquus) – antioxydant puissant, soutien général
  • Agaricus blazei – soutien du système immunitaire, prévention des troubles dégénératifs

Autant dire que la famille des fungi est plus complexe et nuancée qu’on ne le pense et d’ailleurs, un prochain article portera sur ce sujet.

Anna Scheele ©Technosphere

West Virginia University – WVU Today
WVU student makes long-awaited discovery of mystery fungus sought by LSD’s inventor
Lien : https://wvutoday.wvu.edu/stories/2025/06/02/wvu-student-makes-long-awaited-discovery-of-mystery-fungus-sought-by-lsd-s-inventor

Mycologia (revue scientifique de mycologie)
→ Article scientifique à paraître confirmant l’identification de Periglandula clandestina
(Tu peux dire : « article publié dans Mycologia en avril 2025″)

Live Science
Newly discovered fungus on morning glories could be the key to natural LSD-like medicines
Lien : https://www.livescience.com/health/fungus-on-morning-glory-seeds-contains-lsd-like-compounds

AZo Life Sciences
WVU student discovers hidden fungus with potential to revolutionize migraine and PTSD treatment
Lien : https://www.azolifesciences.com/news/20250603/WVU-Student-Discovers-Fungus-with-LSD-Like-Therapeutic-Potential.aspx

Manipulation subliminale du système nerveux : que révèlent les brevets de type US6017302A ?

Un brevet qui soulève des interrogations légitimes

En 1997, un inventeur du nom de Hendricus G. Loos a déposé un brevet aux États-Unis : US6017302A, intitulé Subliminal Acoustic Manipulation of Nervous Systems. Ce document technique, toujours disponible publiquement, décrit un système permettant de stimuler le système nerveux humain à l’aide de sons inaudibles (infrasons), transmis dans l’air ou via écouteurs, et capables de provoquer des effets comme la relaxation, la somnolence, ou même une désorientation.

Ce brevet n’est pas isolé. Plusieurs autres dépôts, parfois du même inventeur, vont dans la même direction : ils proposent des techniques diverses pour modifier l’état neurologique ou émotionnel d’une personne à distance, sans interaction consciente.

Ce que dit le brevet US6017302A

Le document original évoque l’utilisation de fréquences basses (en général entre 0,5 Hz et 15 Hz), transmises par voie aérienne ou au casque, et inaudibles pour l’oreille humaine.

Ces signaux peuvent provoquer, selon les réglages :

  • un état de relâchement musculaire ou de sédation légère
  • une excitation sexuelle
  • une confusion mentale ou une modification de la perception
  • un affaiblissement de la vigilance, notamment en situation de foule

Les moyens de diffusion évoqués vont de simples écouteurs à des systèmes d’air pulsé, en passant par des haut-parleurs ambiants, ce qui ouvre la possibilité d’un usage en milieu public, sans contact direct avec la cible.

D’autres brevets de la même veine

L’inventeur Hendricus G. Loos est à l’origine de plusieurs autres brevets tournant autour de la même idée : l’influence physiologique ou neurologique d’un être humain par des signaux invisibles ou imperceptibles.

Voici quelques exemples notables :

📎 US6506148B2 – Manipulation du système nerveux via des signaux électromagnétiques

Ce brevet (2001) décrit l’émission de pulsations électromagnétiques à très basse fréquence (parfois diffusées par un écran de télévision ou d’ordinateur) capables de provoquer des effets similaires à ceux obtenus par infrasons : calme, excitation, somnolence, etc.

Le plus troublant est que ces signaux peuvent être intégrés dans des contenus visuels (images ou vidéos) sans que le spectateur ne le sache.

📎 US6091994B1 – Stimulation nerveuse via air pulsé

Ce brevet décrit un procédé de stimulation neurologique par variations de température appliquées sur la peau, via un flux d’air pulsé chaud/froid. Il permettrait d’influencer l’état mental de manière douce mais mesurable.

📎 US5830064A – Appareil de manipulation du système nerveux par impulsions électromagnétiques

Encore une technologie conçue pour induire des réponses physiologiques ou émotionnelles spécifiques chez des individus exposés à un signal modulé, sans qu’ils ne soient conscients de la nature du stimulus.

Ce que tout cela implique

Tous ces brevets partagent une idée centrale : il est techniquement possible de moduler le comportement ou l’état interne d’un individu par des moyens électromagnétiques, acoustiques ou thermiques sans contact physique, sans nécessité d’un appareil portable, et parfois sans même que la cible en soit consciente.

Ils ont été déposés dans un cadre juridique et scientifique officiel, ce qui prouve que ces technologies ne relèvent pas de la fiction.

Il est donc légitime de s’interroger :

  • Ces technologies ont-elles été testées ?
  • Ont-elles été utilisées à grande échelle ?
  • Pourraient-elles être intégrées dans des dispositifs grand public ou militaires ?

Aucune de ces questions n’a aujourd’hui de réponse publique certaine. Mais l’existence même de ces brevets ouvre la voie à une réflexion éthique et politique sur les dérives potentielles d’un tel savoir.

Où consulter ces brevets ?

Voici quelques liens directs vers les sources officielles :

Entre vigilance et conscience

Le simple fait que ces brevets existent, aient été validés, et restent accessibles aujourd’hui doit suffire à éveiller la prudence et la curiosité intellectuelle.

Il ne s’agit pas de crier au complot, mais de regarder la réalité scientifique et technique en face. Dans un monde où les technologies invisibles se développent de plus en plus vite, il est essentiel de ne pas abandonner notre esprit critique.

Informer, c’est résister. Comprendre, c’est se protéger.

Anna Scheele ©Technosphere


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