Roméo et Zézette – Séduction informelle – Coup de foudre au supermarché

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Elle passa sa petite main blanche aux ongles crasseux dans sa tignasse rebelle aux reflets incertains. Ce geste pourtant anodin le fit s’arrêter et la contempler. La créature délicieuse était assise sur un strapontin qu’elle semblait surmonter d’un large popotin. Son visage informe affichait un duvet indompté et sa peau acnéique luisait admirablement sous le néon. Elle appuya son doigt joliment boudiné sur le bouton de sa caisse et le bip résonna divinement. A ce moment-là, il se mit à admirer ses yeux glauques et foncés qui semblaient s’accrocher courageusement au fond des orbites pour ne pas tomber.

Un filet de crasse intéressante recouvrait la base de ses cils rares et son regard vide lui inspira une pitié passionnelle. Son nez, une péninsule grasse et généreuse, devait habiter des colonies variées qui raviraient son sens de l’exploration. Soudain, de sa fine bouche sortit un son aigu et nasillard qu’il eut du mal à distinguer tant il était concentré. Elle le fixa en repassant sa paluche humide dans sa touffe emmêlée. C’est là qu’il constata qu’elle louchait sévèrement et qu’un filet de bave blanche s’était malicieusement échappé du coin de sa lèvre.

Il était dans sa contemplation quand brusquement, elle lui répéta la somme avec un fort accent breton. « 27 51 ». Sans pouvoir se retenir, son regard glissa vers sa poitrine XXL que son polo mauve « Éco + » arrivait à peine à contenir. Quand elle tendit le bras, il fut saisi par une odeur ultime qui fouettait franchement et qui lui fit tourner la tête. Une vague de stupeur le saisit au moment où il se rendit compte qu’il ne pouvait désormais plus s’empêcher de regarder cette créature de l’extrême et que tout le monde dans la queue l’observait impatiemment. Il parvint à reprendre sa monnaie puis sa respiration. En marchant vers la sortie, il ressentit un vertige fatal quand il se demanda quel orgasme l’aurait envahi si de cette humaine il s’était saisi.

Anna Scheele

Une réflexion au sujet de « Roméo et Zézette – Séduction informelle – Coup de foudre au supermarché »

  1. PROTECTION RAPPROCHEE

    Il n’y a pas de honte. Ce n’est qu’une envie naturelle. Dans un rayon naturel. Dans une ambiance surnaturelle.
    Ca m’est venu comme ça, ne me demandez pas pourquoi. Je l’aie vue près des rouleaux de papier toilette. Le front bas et la joue rouge, des baskets pailletées aux pieds. Elle porte un short très court, en coton clair, et un débardeur dans les tons roses en lycra. Sous sa casquette, les cheveux peroxydés à l’extrème s’échappent comme une broussaille en feu. Les tons d’orange et de jaune semblent se battre pour prendre le pouvoir sur ce crâne couvert, mais sans y parvenir. Deux auréoles, larges et odorantes, ornent son petit haut, au niveau des aisselles desquelles dépassent quelques poils belliqueux. Sur le short, une trace brunâtre a attiré mon attention. Là où elle se trouve, peu de chance qu’il s’agisse de chocolat. Mais comme je suis curieux, je me suis approché pour voir de plus près. Pendant qu’elle continue d’avancer, je la suis l’œil braqué sur ses fesses. Le minuscule short s’y coince avec délice à chaque pas. De plus près, la tâche n’est plus si brune… On y voit plutôt un rouge sombre.
    Je comprends, et je durcis… Allongeant le pas, elle se dirige vers les protections hygiéniques. Elle a peut-être 18 ans, enfin on dirait… Quand elle se baisse pour choisir la protection qui lui convient, je vois sa poitrine, toute menue et pourtant tombante. Des effluves de sueur me parviennent, alors je durcis encore. Elle prends son temps et regarde, avec une attention particulière, les prix des articles qu’elle convoite. D’une main innocente, elle tire sa culotte coincée dans sa raie…
    Au micro, la caissière annonce une remise de 20% sur les moules en barquette de 500 grammes…
    Je m’approche et sexe en main je me colle à ses cheveux. Je rêve de la voir procéder à un essayage de ces articles. Personne dans le rayon, que nous deux, derrière un panneau publicitaire ventant les mérites d’une mousse à raser. Elle sent ma présence et se retourne. Face à elle, je continue mes mouvements de va et vient. Elle sourit, et laisse entrevoir les quelques dents qui lui reste encore. Ses yeux charbonneux et son regard bovin m’excitent. Elle le sait. A l’abri du panneau, elle se lève et mets sa main dans sa culotte. Elle la ressort quelques secondes après, me tendant un tampon ensanglanté qu’elle m’offre en m’embrassant. Je jouis sur son short. Elle se retourne, et se dirige vers la caisse, une boîte de tampons neufs à la main, pendant que je range mon matériel. Elle paye et me fait au revoir de la main…

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